6 mois de prison avec sursis pour le gérant d’un site de Sugar Daddy

Un site de rencontre sugar daddy sanctionné en Belgique

Une jeune et jolie sugar baby

Le norvégien Sigurd Vedal a été condamné à 6 mois de prison avec sursis pour incitation à la prostitution et sa publicité dans l’affaire « Rich Meet Beautiful ». Son entreprise, Digisec, est condamnée à payer 240.000 euros.

Le mercredi 8 mai 2019, un tribunal de Belgique a condamné Sigurd Vedal, l’entrepreneur norvégien gérant de RichMeetBeautiful (ce site internet proposait à des étudiantes de rencontres des riches, plus âgés qu’elles) à 6 mois de prison avec sursis pour incitation à la prositution. Ce jugement est complété par deux amendes, l’une de 24 000 euros à tire personnel, et l’autre, de 240 000 euros, aux dépens de sa société.

Une publicité pour le site RichMeetBeautiful.fr

Changez de vie avec un Sugar Daddy

C’est en automne 2017 que ce site a fait scandale. Une publicité sur un camion ambulant – voir la photo – avait défrayé la chronique à Bruxelles, mais aussi à Paris où une enquête est toujours en cours, lors de la rentrée étudiante.
Dans la capitale du royaume de Belgique, la justice avait fait saisir le camion sans pour autant s’attaquer directement au site en question. C’est une photo très sexe d’une jeune fille presque dénudée qui accompagnait le slogan : « Hey les étudiantes, améliorez votre style de vie, sortez avec un sugar daddy ! ». Le Sugar Daddy est un homme mûr qui entretient une jeune personne, quel que soit son sexe, même si l’expression vient à l’origine du milieu gay, en échange de relation sexuelles (voir plus bas).

Le camion circulait aux abords du campus de l’Université libre de Bruxelles, provoquant la colère de sa direction qui a porté plainte. L’avocat de l’ULB a salué le jugement qui punit en premier chez l’incitation à la prostitution. A notre connaissance, le tribunal ne se prononce pas sur la fermeture du site.

Lors de son procès, le gérant norvégien du site avait expliqué vouloir favoriser le plus simplement possible des rencontres « sortant de l’ordinaire » entre des personnes aisées et d’autres qui le sont moins. La représentante du parquet a fermement contesté cette version. Pour elle la communication du site était « hypocrite », car « même si on parle à mots couverts, tout le monde comprend de quoi il s’agit ».

En France, une enquête avait été ouverte fin octobre 2017 par le parquet de Paris contre le même site, pour « proxénétisme aggravé ». Là aussi, le site incitait ouvertement les étudiantes confrontées à des problèmes d’argent à recourir à un « sugar daddy ».

Notons également que l’entrepreneur norvégien s’est inspiré d’un concept de site de rencontre Sugar Daddy très populaire en Amérique du Nord et au Canada

Quel avenir pour un site de Sugar Daddy ?

Il est intéressant de constater que le tribunal ne s’est pas prononcé sur la fermeture du site, ni même sur la nature des rencontres qu’il propose. Au Canada, comme au USA, l’accent est mis au contraire sur l’hypocrisie des relations arrangées dans certains milieux bourgeois ou religieux, ou les mariages sont souvent organisées par les familles. Une fille de bonne famille n’épousant pas n’importe qui. Et une femme qui cherche une relation avec un homme riche n’est pas vraiment une nouveauté. Dans ce domaine, la rencontre sugar daddy n’invente rien. C’est seulement le fait de nommer les choses qui posent alors problème.

De toute façon, les utilisateurs, hommes ou femmes de ce genre de site ne risque absolument rien.

Regarde la photo de Inès. C’est une sugar babie de 18 ans qui elle recherche des rencontres érotiques.

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